La ménopause : dernier cap hormonal à passer mesdames !!! Des études ont démontré à travers le monde que les désagréments de la ménopause sont différents en fonction du mode de vie, de l’alimentation et de l’activité physique que l’on a. Malgré ce que l’on sait, actuellement 75 % des femmes qui ont 45 ans ressentent des symptômes liés à la périménopause (période de transition hormonale allant jusqu’à la ménopause).
Les hormones sont complètement chamboulées durant cette période. La réduction massive de la progestérone et des œstrogènes (les deux hormones principales) ont pour conséquence de dérégler le corps, de façon assez brutale et inattendue.
La ménopause n’est pas une maladie, mais arrêtons de la banaliser.
J’ai recensé pour vous les 20 désagréments les plus répandus chez la femme selon moi.
20 symptômes de la ménopause
- Les bouffées de chaleurs : Elles arrivent en pleine journée, et peu importe où vous êtes (à la maison, chez des amis, dans les transports, au marché…). Vous ressentez une montée très désagréable qui provient de l’abdomen puis monte en flèche en direction du cou et de la tête. La durée et l’intensité varient en fonction de chaque femme. Les bouffées de chaleurs peuvent durer quelques secondes voire quelques minutes. Elles sont dues à la régulation de la chaleur du corps qui est déréglée suite à la baisse de fabrication d’œstrogènes par les ovaires.
- Les suées nocturnes : Elles arrivent de ce fait la nuit. Se réveiller en pleine nuit avec le buste, le cou, et la tête complètement trempés. Phénomène assez récurrent chez les femmes et très désagréable à vivre au quotidien si cela vous arrive. Dérèglement du corps lié aussi aux hormones (œstrogènes et progestérones).
- Les odeurs corporelles : C’est un retour plus ou moins en arrière vers l’adolescence. La transpiration devient chez certaines femmes très odorante et abondante sur les mains, les pieds et sous les aisselles. Les femmes ressentent ainsi une gêne en public qu’elles ne peuvent contrôler. Les personnes touchées par l’hyperhidrose (transpiration excessive) représentent environ 1% à 3% de la population (hommes et femmes confondus).
- La pilosité accrue : Si sur certaines zones les poils se font de plus en plus discrets (jambes, cuisses ou bras), ils se font de plus en plus remarquer sur certaines zones du visage. En effet, vers 45 ans des poils noirs peuvent survenir sur la partie du menton ou encore au-dessus des lèvres. Ce qui n’est pas du tout agréable à voir lorsque l’on regarde son propre visage dans le miroir.
- Le sommeil perturbé et insomnie : Là encore, des disparités existent bien entre les femmes. Il se peut que votre sommeil soit perturbé. Il est prouvé qu’en vieillissant, le nombre d’heures de sommeil s’amoindrit… Mais avec l’arrivée de la ménopause (merci à la progestérone !), vous risquez d’avoir des insomnies en pleine nuit, impossible de vous rendormir pendant de longues minutes voire de longues heures…Pour finir par vous endormir sur le petit matin lorsque vous devez vous lever pour commencer votre journée.
- L’incontinence urinaire : Les hormones jouent ici encore un rôle important. En effet, les œstrogènes permettent de maintenir une bonne élasticité des voies urinaires. La baisse de ces hormones entraîne une baisse d’élasticité qui entraîne à son tour une incontinence. L’incontinence se traduit par des fuites urinaires (quelques gouttes). Généralement cela apparaît lors des éternuements, saut à la corde, footing, ou encore lorsque vous portez des charges lourdes.
- La baisse de la libido : Les modifications hormonales et l’arrêt des sécrétions œstrogéniques et androgéniques peuvent entraver la libido de certaines femmes. Le désir d’une femme est uniquement nourri ici par le désir car elle ne peut plus avoir d’enfants lorsque celle-ci est ménopausée. Les deux principaux ennemis du désir sexuel sont la fatigue et le manque de communication dans un couple.
- La sécheresse vaginale : L’hydratation des muqueuses ne se fait pratiquement plus et maintenant vous savez qui sont les fautives : les hormones. Ce qui entraîne une sécheresse vaginale. Ce désagrément concerne quand même une femme sur deux.
- Le vieillissement de la peau : Le collagène permet de maintenir l’élasticité de la peau, la protège contre les attaques extérieures qu’elle subit au quotidien. La baisse de production de collagène et d’élastine par notre corps entraîne une moins bonne élasticité de la peau, des tâches brunes apparaissent sur la peau, et les rides s’accentuent.
- La prise de poids : Une femme prend environ de 300 g à 500 g par an de 40 à 50 ans. Cette prise de poids est due à un ralentissement du métabolisme de base du corps. De ce fait les dépenses énergétiques sont amoindries. D’où une prise de poids même si vous continuez à manger les mêmes quantités qu’auparavant.
- Les compulsions alimentaires : Elles ne sont jamais une question de volonté, alors inutile de culpabiliser. Les fringales proviennent de carence en micro ou macro nutriments, d’un besoin de réconfort, de détente, de reconnaissance ou encore d’amour. Notre corps communique de cette façon : en créant un manque, un besoin pour vous prévenir d’un déséquilibre. C’est à vous de déchiffrer ce code.
- La rétention d’eau : Elle se caractérise souvent par des jambes lourdes due à une mauvaise circulation sanguine ou de la circulation lymphatique. Il se peut aussi que vous sentiez vos pieds et vos chevilles gonflés. Ce phénomène de rétention d’eau est due à la progestérone qui est beaucoup moins présente dans votre corps ce qui affecte l’effet diurétique qu’elle procure.
- Les douleurs musculaires : Les douleurs musculaires ne sont pas réservées uniquement aux sportives de haut niveau… En effet, elles sont aussi présentes auprès de personnes sédentaires. Pas de jalouse il y en aura pour tout le monde.
- Les douleurs articulaires : Les œstrogènes jouent un rôle très important dans le maintien des articulations. Comme elles sont moins présentent dans le corps, vous pouvez avoir des douleurs et des raideurs autour de vos articulations. Les statistiques parlent d’elles même : 1 femme sur 2 souffre de douleurs articulaires. Ce symptôme est plus communément appelé rhumatisme.
- L’ostéoporose : Encore une fois les œstrogènes protègent la densité des os. Mais avec l’arrivée de la ménopause, ces hormones sont beaucoup moins présentent. Résultat : la densité osseuse se fragilise, les os se décalcifient (manque de calcium) on parle dans un premier temps d’ostéopénie puis d’ostéoporose. 25 % des femmes ménopausées souffrent d’ostéoporose, encore un chiffre qui parle de lui-même.
- La tension artérielle : La tension artérielle est liée à l’âge mais aussi au surpoids. L’hypertension est un grand facteur de risque en ce qui concerne les maladies cardiovasculaires.
- La fatigue : Se sentir sans force, ne pas vouloir se lever, être dans une fatigue générale tout au long de la journée. Cet état vous rappelle quelque chose ? C’est l’un des symptômes liés à la ménopause. Cette fatigue se traduit par des moments dans la journée où vous êtes épuisée sans savoir pourquoi et cela arrive brusquement et rapidement.
- L’irritabilité : J’ai dit NON !! Vous connaissez peut être ? Aujourd’hui vos hormones ont décidé de mettre à bout de nerfs tout votre entourage. Pendant combien de temps ? Quelques heures ? Quelques minutes ? Quelques jours ? Mystère et boule de gum…
- Les troubles de l’humeur : Nous revoilà plongées dans l’adolescence !! Liées encore et toujours à nos chères et tendres hormones. Grâce à leurs fluctuations, l’humeur passe de la joie à la mélancolie en un claquement de doigts. « Jean qui rit, Jean qui pleure » (dans ce cas précis c’est plutôt Jeanne qui rit, Jeanne qui pleure…).
- La dépression : C’est aussi un désagrément qu’il ne faut pas prendre à la légère. La dépression est souvent ici liée à ne plus pouvoir enfanter mais aussi à prendre conscience que personne n’est éternel, et qu’au bout du chemin il y a la mort. Attention une dépression n’est pas forcement liée à la ménopause, il peut s’agir d’un autre paramètre.
Naturopathe